lundi 24 septembre 2012

Les référénces culturelles et notre critique

Dexter est une série basé à l'origine sur un roman de Jeff Lindsay : Ce cher Dexter. La première saison de la série à suivi très étroitement le fil du tome 1, par la suite, le réalisateur a choisi de faire une histoire originale sans rapport avec les autres romans de l'auteur.

On retrouve dans la série quelques références à d'autre romans comme American Psycho.
Dans un épisode, Dexter, afin d'obtenir des tranquillisants pour animaux, utilise le pseudonyme Patrick Bateman qui est en fait le nom du tueur en série dans le roman. Dans un autre épisode, Dexter, se rend chez un psychanalyste et se fait alors appeler Sean Ellis. Sean est en fait le prénom du frère de Patrick Betaman et Ellis est le nom de famille de l'écrivain d'American Psycho.

Notre critique de cette série :

Dexter Morgan est, à nos yeux, peut-être le premier vrai héros ambigu de la télé américaine. D'autant plus ambigu que même comme meurtrier, il a une morale : il ne tue que des assassins, après avoir eu des preuves irréfutables, et, dans la mesure du possible, après que la justice n'ai pas réussi à les attraper. Le personnage nous offre des sentiments très controversés, nous sommes à la fois compatissants mais gardons un œil critique face à ses crimes répétés.
Dexter, la série, joue en permanence sur cette opposition. Narrateur de l'histoire, il parle de son « passager noir », cette nature prédatrice qu'il ne peut assouvir qu'en tuant. Il tente de s'y opposer, de lui résister, le maudit aussi régulièrement. Et puis, Dexter possède un sérieux handicap sentimental, incapable d'aimer, de comprendre les codes amicaux et amoureux des autres êtres humains : quelle émotion est-il censé ressentir, comment la mimer correctement, nous vivons pleinement ses interrogations grâce à sa narration.
Bien entendu, tout cela repose sur Michael Hall, qui avait déjà excellemment interprété David Fisher et est sans doute un des grands noms des séries télé américaines actuelles.
Dexter a pu perdre un peu d’audience et d'intérêt dans sa troisième saison, mais nous vous conseillons de ne pas lâcher, de poursuivre avec la saison 4 et les autres qui savent vous redonner goût pour se personnage et son combat avec lui même.
C'est donc une excellente série, noire et cynique, souvent drôle, pleines de rebondissements.

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